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06 février 2014

LE DEFICIT DU COMMERCE EXTERIEUR : EBAUCHES DE SOLUTIONS ?

Comme nous le suggérions dans nos propos relatifs aux problèmes récurrents du déficit de notre commerce extérieur, il serait bon de changer radicalement nos mentalités.Mais je souhaiterais revenir sur un problème qui me paraît crucial, à savoir l'éducation, la formation de nos vendeurs.Je ne pense pas trop exagérer en affirmant que les écoles de commerce ou tout autre enseignement visant à former des commerciaux ou technico-commerciaux occultent en grosse partie l'apprentissage des contrats internationaux de ventes à leurs futurs diplômés. Nous vendons nos produits mais pratiquement jamais "clefs en main". Ceci a entre autre effet, de fausser les relations de Partenariat qui devraient exister entre les chargeurs et leurs prestataires de transport.
  • L'apprentissage des langues étrangères.
Perdez-vous dans les rues de Stockholm et je vous garantie que pratiquement n'importe quel adolescent sera en mesure de vous indiquer votre route dans un parfait anglais. Si on considère qu'une langue étrangère est un son nouveau pour un enfant, alors les petits scandinaves écoutent cette musique même malgré eux, tous les jours à la télévision, par exemple, où tout film étranger est diffusé en version originale sous-titrée. Quel excellent exercice qui nous apprendrait que Bruce Willis n'est pas français !
  • Le Ministère de tutelle et nos structures institutionnelles.

  1. - Pourquoi ne pas envisager de refondre, de rapprocher tout ce qui concerne les affaires internationales du Ministère des Transports avec celui du Commerce Extérieur ?
  2. - Pourquoi ne pas fixer des objectifs chiffrés de développements d'affaires aux attachés commerciaux de nos plus de 400 Ambassades (je crois)dans le monde ? car la représentation de la France à l'étranger ne se borne pas qu'à la culture.
  3. -d'impliquer différemment nos CCI et autres institutionnels dans leurs actions d'aides aux entreprises ?
Et puis bien d'autres pistes encore à exploiter qui nécessiteraient une volonté farouche de ne plus rester " à la traîne" sur un marché international concurrentiel. Point de vue d'un passionné.